jeudi, février 14, 2008

Petites réflexions sur l'écriture



De la boulimie de lecture à l'écriture, il n'y a parfois qu'un tout petit pas. Que, lors de crises d'inconscience suraigüe, on se laisse aller à franchir. Pour aussitôt le regretter. Evaporées les vapeurs étourdissantes, la production déposée sur le papier vous fait monter le rouge aux joues. Une bouffée de chaleur, un instant de honte vite oublié, mais qui laisse une infime trace. Malgré tout. Puis une boule de papier au fond de la corbeille, un regard en coin sur la pile de livres, promesse de moments de plaisir solitaire, et balayage de ces vélléités.


B, mon ami l'auteur, je t'admire. Tu t'es lancé. Avec modestie, mais foi et en y croyant. Une aventure nécéssaire. Une sorte de double de toi. L'écrivain, celui qui bouillonnait sous le costume du cadre dynamique. Impliqué, motivé, nezdansleguidonné. Et pourtant tu savais que tu porterais aussitôt le flan(by?) à la critique. Combien, qui comme moi, lorsque je surfe sur les blogs des uns (unes! surtout! faut croire que les vélléités écrivainesques sont essentiellement féminines...) esquissent des sourires méprisants à la lecture de lignes maladroites, emcombrées de la fatuité du débutant qui, croyant maîtriser la métrique, se lance dans des tirades enflammées, dithyrambe et versifie?


Entre deux cafés ce matin, j'ai lu Mme Figaro. Guêpière de 14 février, interview d'EES, et...fragments du corps amoureux. En vrac ci dessous. Ou dessus. Au choix. ça saute aux yeux. Celle dont j'ai pudiquement masqué l'identité fait pâle figure à côté d'un Besson ou d'un Dubois. Pourquoi? Pourquoi tant d'injustice? Pourquoi certains illuminent quand d'autres éteignent et font soupirer?


Pourquoi?

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