mardi, avril 27, 2010

Le jour où l'on ressort ses tropéziennes

Dans une année de fille, il y a deux moments marquants. Des moments clé. Le jour des bottes, et le jour des tropéziennes.( le jour du mange-poussin aussi, mais bon.) Aujourd'hui, c'est les tropéziennes. D'abord, le rituel, et les travaux d'approches. Enfiler sa paire de JP two est un processus à préliminaires. Il y a tout d'abord cette lente montée en puissance du désir lorsque la possibilité se fait jour. Ensuite, des signes. 4 mecs en tongs et bermuda dans la queue du Mac Do, c'est un signe. Et enfin, le plus important: l'élément déclencheur. Un mardi 27 avril vers 19h, de retour du boulot. Un Mr Arlette pris en flagrant délit de vidage de sacs au bac de recyclage du Ghetto-au-pays-des-Cayenne, un cache-cache sms d'ado-t'es caché où/à la piscine/ bouge pas j'arrive. Et voilà. Sans que vous vous en soyez rendue compte, vous les avez enfilées. Et comme dans toute vraie bonne première fois, passée le petit temps d'appréhension...c'est l'extase. Enfin, plutôt, le pied. Au pluriel.

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