dimanche, février 12, 2023

Arlette taille

Samedi 11 février. Chaque minute se traîne, gorge nouée. Mon opération de la main gauche approche, alors je cherche à anticiper.

J'étais partie pour une partie de plaisir: le ménage de la maison d'amis.

Quand la lumière et la douceur de l'après-midi m'ont saisie.

J'ai enfourché un grand escabeau, et taillé dans le vif. Quelques heures d'activité physique au grand air et au contact de la nature envahissante.

Moi qui avais tant de mal à tailler mes plantes, préférant les laisser s'épanouir, aujourd'hui, nous avons dialogué quelques heures. Ma victoire: avoir terminé la tâche, jusqu'au rangement du matériel. Je n'ai pas eu les yeux plus grands. Cette fois. J'ai su modérer mes ambitions. Et admiré cette merveilleuse lumière de 16h28. Nostalgique à souhait. Ou alors est-ce mon propre blues qui la teinte ainsi?






Juguler l'enthousiasme d'un rosier et d'une glycine, pour protéger la toiture de la maison. Anticiper. Ne pas présumer de ses forces. Et se connecter à la terre.


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