samedi, novembre 29, 2008

Arlette qui rêvait d'un bison d'essence


Un lapsus digital. ça existe. On le laisse, du coup. Ma nouvelle vie ne me laisse plus le temps de lire. Ou alors, l'âge s'avançant, je fais les choses plus lentement, et il ne me reste pas de temps pour les plaisirs solitaires. Il est vrai que j'ai, de tous temps, prôné le partage. Fidèle à moi-même, je tiens à mener ma tâche jusqu'au bout. Donc, la fille aux allumettes. Elle est toute petite. Frêle et blonde, elle s'appelle Lisbeth. A la manière d'un Adamsberg, on se prend d'intérêt intrigant pour elle.

Le bibliothéquaire m' a tendu le roman, en me disant "il ne refroidit pas celui-là, et savourez-le parce que y'en aura pas d'autre, l'auteur est mort". Ce bibliothéquaire-là fut chti dans une autre vie. Pas malouin. lillouâ. ça rapproche...

Du coup, je l'ai dégusté à petites lampées. Un peu comme Hercule Poirot et sa tasse de chocolat chaud. Comment vous dire? Et puis, il ne m'a plus lâché. Le matin au petit dej, je le posais à côté de moi. je regardais l'horloge. Allez, c'est pas raisonnable. Encore un quart d'heure. Le soir, Lui, le regardait d'un oeil noir, jusqu'à ce que je le pose. Jalousie inavouée inavouable. On est restés en tête à tête au coin du feu, la nuit, quand, à pas de loup, je me levais pour revenir me blottir dans une couverture au coin du feu. C'est haletant par moments. Mais j'avoue, j'ai été un peu déçue. Comme dans le pavé de Gavalda, où je m'étais imaginé que la fille qui s'était rasé le crâne et qui prenait sa douche dans les WC turques de l'escaier de sa chambre de bonne avait commis des crimes ignobles zé inavouables.

J'ai commandé le tome 3. Aux dernières nouvelles, je n'étais plus que 3ème sur la liste d'attente. Me dites surtout pas qui est le meutrier.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il me semble que dans le tome 1 Lisbeth est brune. Dire que j'ai mis 3 mois à le finir et qu'en plus je ne souviens plus de la couleur des cheveux de l'héroïne...
Bon, tu lis le tome 1 et tu me dis quoi...