lundi, juillet 24, 2006

Mod'Arlette: la petite robe noire.


Démodée? Trop classique? Non, non: simplement incontournable.
La petite robe noire
est la base de toute garde robe féminine futée.
En effet, elle est polyvalente. Elle sert aussi bien au retour de plage, au dessus d'un maillot mouillé assortie de sandales du pèlerin, que pour la ville avec des chaussures adaptées, et peut même vous faire le cocktail du préfet, avec juste un peu plus de talon, de bijoux et d'étole en soie.
Idéale, elle vous permet de choisir entrecôte marchand de vin ou pâtes bolognaise au restau, sans craindre de sortir de table avec l'avant scène repeinte aux bougnettes, et si vous renversez votre verre, elle ne vous dénoncera pas non plus.
Avec un peu de chance, vous pourrez la sortir deux jours de suite, pour peu que vous n'ayez pas joué au tennis avec la veille au soir.
Mais attention: le noir, c'est traître. Au moment de partir, vérifiez-là tout de même sous toutes les coutures. Y'a une chose qui pardonne pas, avec la petite robe noire: c'est d'avoir croisé un bambin armé d'une glace vanille par exemple, en rentrant de dîner. Sur le coup, ça vous humidifie un peu la fesse gauche. Pas grave. Mais au séchage, il reste des traînées blanches et disgracieuses qui peuvent paraître suspectes. Du coup, on est bien content d'avoir une petite jupe grise en réserve dans son placard!

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Pendant la Garden Party du préfet de l'Aude, il faisait environ 40° : la petite robe noire près du corps était bien chaude et les talons aiguilles bien pénétrants sur la pelouse abondemment arrosée avant notre arrivée. Robe berbère et pieds nus auraient été plus confortables. Comme quoi, la petite robe noire! Et dire qu'il faisait trop chaud pour apprécier le champagne, que le foie gras fondait et qu'il y avait presque rupture de Perrier.

Arlette a dit…

Ce préfet est un sacré petit malin: en invitant les talons aiguille à aérer sa pelouse, il économise des frais de jardinier, et évite ainsi de présenter à Madame (brune? 1,57m?) des tentations tentantes...C'est un homme averti et avisé (rien de plus joli qu'une petite robe noire plaquée par la transpiration, ça vaut le tee-shirt mouillé), mais aussi prévoyant: il lui restera plein de champagne pour Noël!

Anonyme a dit…

A Carcassone, le Préfet se souvient peut-être de la petite robe noire de Marie-Brune de Larade. A Washington, un certain Bill se souvient sûrement de la petite robe noire d'une certaine Monica!

Arlette a dit…

Et si c'était les petites robes noires, qui se souvenaient des préfets, des Bills et autres? Hein?

Anonyme a dit…

Non, non, pas de semence de Préfet sur ma robe noire. En son temps, j'avais raconté à dochhd que le raffinement du bureau ovale n'était pas ma tasse de thé : je n'aime pas les cigares et ma robe restant vierge, je peux la laver sans faire disparaître une pièce à conviction de première importance.

Anonyme a dit…

Dans ma mémoire, elle était bleue...

Anonyme a dit…

Chère Marie-Brune, l'absence de tache n'est pas preuve d'intégrité, mais de la délicatesse de l'interlocuteur. Les préfets sont des gens bien élevés en général.

Anonyme a dit…

Et les présidents des Etats-Unis des hommes indélicats et pressés.
Le doc a raison, les gentlemen évitent de dégrader les robes des dames.

Arlette a dit…

Marie-Brune et le doc tombant d'accord sur ce sujet délicat, non mais, je rêve!!!

Anonyme a dit…

mais si, mais si: tout arrive...

Arlette a dit…

ça doit être un jour béni. Même Arlette a eu ses 3 secondes d'extase (j'ai dit Arlette, pas Bernadette), entendant bing sur le poteau 100. Depuis le temps qu'elle rêvait de le percuter enfin! Bienvenue au club des 3 chiffres.

Anonyme a dit…

100, ... avec un pitch

Arlette a dit…

Evidemment! Par mesure d'économie, je n'utilise de ttes façons qu'un gros quart de série. En fer. Paske le bois, c'est grand et ça m'impressionne.J'en n'ai pas encore bien saisi le maniement. Manque de pratique.

Anonyme a dit…

Les bois, c'est bien pourtant. Plus légers que les fers, et on peut aller plus loin sans se fatiguer.
Ou les brûler dans la cheminée si vraiment ça ne marche pas.