
Le traditionnel bal de Ste Claire...Ma première année, je l'ai boudé. Ensuite...pèle-mèle, j'ai été tour à tour un irreconnaissable Harry Potter, une terrible Arlette à Malo, (l'année des Pamelas en lycra rouge...), une Caroline Ingalls après avoir piégé notre directeur adoré, qui pour l'occasion s'était laissé photographier en chasseur de primes...en Citrouille l'année du C, enceinte de Bambin, et en Barbie Rose l'année du Rose.
Les jours qui précèdent le bal de Ste Claire, les discussions de trottoir sont animées. On remplit des cathomobiles pour aller en repérage chez Toto. On négocie avec les messieurs pour savoir jusqu'où ils accepteront de montrer leur gambettes. On finit par trouver- deux jours avant- LA tenue qui fera de notre groupe le challenger de la bande à Steph. (Dans la catégorie "individuel", depuis bien longtemps plus personne n'essaye de détrôner le "roi-salade")
Alors, la frénésie des machines à coudre remplit Malo. On se répartit le travail. On s'échange des paquets secrets à la sortie de midi. On coince les uns pour les essayages, et les autres pour un maquillage...la tension monte jusqu'aux heures qui précèdent. Là, on passe à l'action. Téléphones, invitations de dernière minute pour un ultime rassemblement: le terrible "apéro d'avant bal". Suivant le nombre d'invitations que vous avez reçues, vous pouvez calculer votre cote de popularité du moment. La stratégie compte: ne pas accepter trop tôt, dégainer son invit à temps, avoir booké quelques têtes d'affiche, le tout sous couvert d'"un petit moment sympa à passer ensemble avant".
Pendant ce temps, les BGFA (Braves et Gentilles Filles de l'Apel) sont à poste. Décoration de salle, mise au frais des boissons, branchements et essais de pompe à bière, préparation de la caisse...Obligation d'être à dès 20heures...pour les 2 nouveaux qui débarquent à DK...
Tout ça.
Alors, je penserai à vous, très fort, de loin. Je chausserai mes repetto argentées, et mon boa. Et je regarderai facebook vers minuit 10. Y'a bien un propriétaire d'iphon qui postera les larmes de (sueur) de Vincent pendant la cantate à Jean Bart.