mercredi, février 28, 2007
Un tisonnier dans le jacuzzi...
Le gros problème, c'est que ni Brouck (en bas résille), ni Marcq (en bas reuil) n'avaient pensé à se munir de Condom (capitale du mousquetaire et du foie gras réunis). Donc, abstension, enfin, abstinence. C'est l'ombre de Ségolène qui me perturbe...Quand de manière tout à fait fortuite ET providentielle, Broucke en découvre un, au fond de l'armoire de toilette. HA! Elle la tient, sa minute de bonheur. Et elle compte bien dégainer l'engin au moment le plus approprié, la coquine. Je cite "ainsi,il ne pourrait plus se refuser à elle!"
Ils ont le temps de faire un peu de ménage et de remettre de l'ordre avant l'arrivée des secours, car il faut vous dire que pendant que ça tempêtait sec sous la tignasse de Marcqe, le soleil radieux sur la neige fraîche qui avait tout recouvert de son blanc manteau lumineux virginal, se méfier pour les rétines non protégées, exigez la norme NF, et fraîchou, brillait à nouveau de tous ses feux (de l'amour).
On leur fait un accueil triomphal au chalet, et aussi un grog.
Comme c'est la fin du WE, tout le monde rentre à sa maison (d'sa mère, mi auchi, à m'baraque) et comme tous les hommes dignes de ce nom, Marcq ne donne plus signe de vie à Broucke qui se morfond, doute, dépérit, compense, nutella, saucisson sec reflets de France, Goudale, et commence à oublier.
quand la providentielle ex-belle famille rapplique avec une autre dinde au curry traditionnelle, àmoins que ce ne soit une tourte au potiron, et vla -t-il pas que le Marcq comprend que Broucke est la femme de sa vie, et que c'est pas parce que les hommes de sa famille sont des salauds, qu'il a le mektoub. Brèfle, il se lève avant le dessert, fait sa déclaration à travers de la tablée et le bonheur se lit enfin sur le joli visage de notre Broucke enfin comblée.
Comme quoi, quand vous fermez votre maison de vacances, pensez à laisser traîner des trucs utiles dans les armoires de toilette. Pas périmés. Siouplait.
Allez, Cécile, au boulot!
torride baiser sous la neige
Ils décident de conserve de se retrouver le soir au restau d'en bas. Rien de tel qu'une bonne tartiflette quand on a le feu aux joues. Brooke et Marc se la joue(nt) je ne te calcule pas parce que t'as donné un cours de ski à ma copine cet aprem, et même je te fais un peu la tronche quand la météo se charge de régler une situation qui finirait par tourner à la mièvrerie. Notez que jusqu'ici, on est à peu près dans le même scénario qu'un porno italien à petit budget. La tempête de neige. Faut rentrer dare dare au chalet en skidoo. (virilité de l'engin motorisé, chevauchée sauvage, yo) . exit les deux chandeliers, vla not' Brooke accrochée à Marc qui vroume vroume vroume dans la neige, et bien malin, se mèle de vouloir prendre un raccourci, le même que qhand il était petit. Mais, mais mais,, et c'est là que le ressort magistral de l'oeuvre est enfin dévoilé: panne d'essence. En pleine tempête de neige. Dans la nuit glacée. chérie, ne te mets pas en colère, il n'y a vraiment rien à faire, lui chante-t-il à l'oreille. elle de répliquer derechef dali-ali-ali-o. Mais ne t'inquiète pas, j'ai repéré un cabanon avant le virage. On va s'y abriter. Moi, vous dites cabanon dans la montagne, je vois bicoque en pierres sans fenêtres 3m sur 2, Michel Blanc et crottes de biques incluses, voire restes de pique nique (après digestion) estival. Là, chez Harlequin, pas du tout. C'est du mobil-home digne de Gstaadt, avec plusieurs cheminées (toujours pas de tisonnier), cave bien remplie et provisions dans les placards. Une bonne âme avait dû en plus passer le matin mettre le chauffage et des fleurs fraîches, apparemment. Il fallait bien ça, parce que Brooke et son feu aux joues est vachement fâchée après Marc. Par bonheur, son portable capte juste assez de réseau pour passer un SMS aux autres, histoire de les rassurer (mouais, à mon avis, ils veulent pas qu'on leur envoir tt de suite trop vite les secours!). C'est bon, on peut commencer à discuter. Parce ce chalet recèle un magazine à peine périmé, dans lequel un test psychocosmologique, plein de questions fines et insidieuses (quand avez-vous fait l'amour pour la dernière fois, est un exemple. Assez proche de la réalité, je dois avouer cependant) vont permettre à Marc et à Brooke de faire plus ample connaissance.
Précisons, pour les besoins du scénario, que sous leurs combi de ski, ils portent tous les 2 des caleçons longs et tricots de coprs en Damart. On est aux USA. Pas au brésil.
Allez, je vous laisse saliver un peu, moi, je vais goûter.
Un baiser inoubliable
C'est l'histoire de Marc et Brooke. En orthographe locale, on écrirait Brouck, comme Rubrouck ou Cappelbrouck, mais, là, on est aux States, ça fait rêver. Marc est l'ex-beaufrère de Brooke qui a divorcé d'Eric, mais c'est de la faute d'Eric qui courait un autre jupon. Comme c'est pas sa faute et qu'elle est gentille, et en plus orpheline, les ex-beaux parents continuent de l'inviter aux dindes, galettes, et autres. A la dinde, (pour situer la saison, on est du coup en hiver), p14, Marc la coince contre le frigo ou un arbre, et bref, baiser torride, qui les met tous les deux dans un état pas possible (mon Dieu, mais qu'est-ce qui m'arrive, je n'avais jamais éprouvé un tel désir auparavant, surtout depuis mon divorce, mais me serais-je trompée sur son compte...blablabla).
ça s'arrête là, parce que, même si Harlequin a évolué depuis la jeunesse de Cécile, P 20, il reste encore tout un bouquin à écrire.
Quelques temps plus tard, notre Brooke s'offre un petit week end au ski dans le chalet prêté par les providentiels ex-beaux parents, et vla ti pas que le Marc débarque avec 2 potes en goguette, le même week-end, dans le même chalet. On a le choix arrivé ici: bon là, j'emmène BC chez le docteur, donc à plus tard.
mardi, février 27, 2007
lundi, février 26, 2007
Pensée positive???

Je soupçonne Monoprix d'être sponsorisé par un fabricant de Viazac. Ou en cheville avec une secte.
Déjà, c'est pas facile de s'empêcher de rêver, vu les bleus qu'on se fait en retombant dans la vraie vie, mais si en plus, on doit coucher tout ça sur papier...on file droit chez l'armurier, ou on attend la marée haute.
Sauf si vos rêves les plus fous, c'est de vous faire le pot de nutella entier en regardant les feux de l'amour. Alors, là, oui, faites une liste. De courses.
C'était son premier bal, sa première bande...
Ben oui, ma grande, t'as tout compris...
C'était son premier bal, sa première bande...
Ben oui, ma grande, t'as tout compris...
Dérèglement hormonal?
Et là, me voilà littéralement assaillie par le barouf (j'aurais pu être poète et dire concert, mais la mièvrerie, c'est pas mon genre) de tous les oiseaux du quartier qui devaient tenir un meeting dans MON arbre.
Je me suis dit "tiens, déjà le printemps?", et la mélancolie m'a envahie.
Il devait s'agir juste d'une répétition. Ils se sont arrêtés net à 7h44.
Si vous ne me croyez pas, demain, réveillez-vous un peu plus tôt et tendez l'oreille...
samedi, février 24, 2007
vendredi, février 23, 2007
convalescense
jeudi, février 22, 2007
mercredi, février 21, 2007
Les filles de la Saint Valentin
Donc, pour cette St Valenetin, nous nous sommes ORGANISEES. Rien de tel pour passer une bonne soirée.
A condition de respecter quelques principes tous simples, que voici en image:

1) confier son mari à une (très) jolie blonde,

2) Embaucher une stripteaseuse...
et une comique...

3) choisir la table du fond, dans le coin filles (serveur seul autorisé), près de la réserve de boisson, en cas de brutale déshydratation (micro climat dunkerquois), et ne rien laisser dans son assiette.
pensée positive encore!

Incitation au voyage...
Les zenfants, organisez-vous!
Si votre idéal de vie est déjà là, tout près de vous, pas de problème. En revanche si il est géographiquement beaucoup plus éloigné, c'est à vous de choisir.
Ferez-vous le voyage d'une traite? Par étape? un peu chaque année? En avion? en train? en voiture?
Le plus difficile, c'est encore de se décider à s'en rapprocher!
Mais au fait, pourquoi l'IDV ne viendrait-il pas jusqu'à nous? Hein?
C'est pas du cinéma
mardi, février 20, 2007
Fat tuesday
Je ne comprends pas pourquoi tout le monde fait des crêpes. Y-aurait-il eu un décret qui m'aurait échappé? Dans le cadre de la lutte contre l'obésité, l'OMS aurait-elle décidé de fusionner la chandeleur et Mardi-gras?
En attente des résultats d'enquête...
Mon chouchou à moi

Lui, là, c'est mon chouchou.
Mon premier prix de déguisement à la soirée blanche (dans la catégorie humour décalé, concurrent individuel)
On a Deux points communs: les séries américaines ringardes et...les chaussettes blanches.
Quant à l'échancrure mousseuse, là, malgré ma grève de l'épilation hivernale, je m'incline...
Pensée du mardi

Avant, les dames desoeuvrées visitaient leurs pauvres et leurs malades (bien souvent ils cumulaient), distribuaient de magnifiques chaussettes tricotées à la main, recevaient l'après-midi à jour fixe et animaient de charmantes soirées en chantant des lieders au piano. Et tout ça, sans but précis. Juste parce que c'était l'usage.
Maintenant, elles font exactement la même chose, seul le packaging est différent: on fait des permanences chez Emmaüs, de la broderie ou du scrapbooking, on organise des cafés-copines, et des soirées poésie. Et tout ça dans le but précis d'achiever un étage de plus dans sa petite pyramide de Maslow à soi...
Arlette ne crache pas dans la soupe. Elle constate.
lundi, février 19, 2007
Pensée positive
le choix des mots
Le choix du mot juste, c'est un peu comme la vie. ça tient à peu de chose. Un fil. Ou quelques minutes...
dimanche, février 18, 2007
positive

Demain, on a quoi, au menu des pensées positives?
samedi, février 17, 2007
pensée...positive?
Moi, je voudrais bien retrouver mon insouciance d'enfant, et aussi mes jolies fossettes d'enfant, et même carrément, on peut rêver, mon âge d'enfant. Avec un avenir tout neuf devant moi.

Voyait-elle le petit groupe d’écoliers qui s’affairaient autour des bateaux sur la cale de l’autre côté de la pelouse ? Voyait-elle les promène-touristes qui faisaient les navettes entre le port et les îles ? Voyait-elle seulement que le restaurant s’était vidé, et que la terrasse était quasi déserte ?
Elle flottait.
Ségo en concert au kursaal
Prenez un Kurssal encore tout chargé des relents du bal du Corsaire, mettez-y des chaises, et Michel sur la scène...Quand la petite Ségo est arrivée, en retard, et qu'elle s'est mise à déchiffrer et à annoner ses notes, l'entousiame est retombé dans la salle, et elle s'est vidée (la salle). Du Kursaal. La grande. Pas la p'tite. Salle.
La couche de la photo, c'est juste pour faire naturel, et donner l'échelle, quand on n'a pas de patate à portée de main. N'y voyez aucun parallèle avec l'affiche ou jugement de valeur. Moi, avant de juger, j'attends d'avoir lu intégralement les propositions. En attendant, je planche sur Harlequin. Et Kotler-Dubois.
vendredi, février 16, 2007
Soirée spectacle
pensée...positive?
jeudi, février 15, 2007
Pensée positive of today

Mais, c'est pas bientôt fini? A la fin, ça énerve, Arlette! Mais oui, mais oui. vous me remercierez plus tard.
Si vous suivez ce conseil, je dégage toute responsabilité quant aux conséquences. J'ai essayé. Le résultat est désastreux. Mieux vaut continuer à appliquer les bons vieux principes judéeo-chrétiens, le bien, le mal, le c'est pas raisonnable, le enfin, c'est pas de ton âge, le trop belle pour toi, le faut pas rêver, enfin, tout ça...
Sauf si vos envies vous emmènent sur le chemin de la raison et de la vertu.
mercredi, février 14, 2007
Une oeuvre magistrale

Vous savez à quoi j'ai pensé en lisant? (parce que repasser en lisant, c'est moyen, j'ai essayé: on peut pas). Hein?
Que ce serait beaucoup plus drôle de le lire à voix haute, entre filles, avec le ton, et les commentaires en live.
Bambin regarde une cassette.
Pensée positive du jour
Soutien financier
mardi, février 13, 2007
J'en avais rêvé

Arlette, victime de la pub. Depuis que les Decaux de mon circuit ont été pris d'assaut par les rochers Suchard, insidieusement la publicité faisait son travail de sape dans mon cerveau. ça a commencé par un rêve tout bête: il y avait un marchand de tas de choses, installé dans un genre de roulotte. Quand les boutiques prennent des allures bobos, il faut se méfier, la facture est souvent salée. J'y avais acheté un truc indispensable (une tomate, je crois), et Moussaillon me signalais que ce serait l'occasion de tester ces fameux rochers Meringue. Mon chéri, lui avais-je rétorqué, ils coûtent plus de 4 euros pièce, je trouve que c'est un peu cher pour satisfaire ta (notre) curiosité...
J'ai bien fait. Une fois réveillée, je les ai trouvés beaucoup moins cher à Champion.
Résultat: ne les achetez pas, même si vous en rêvez. Beurk. Beaucoup trop sucrés.
Le rêve suivant: la réfection des docks de Marseille.

Malicieuse Alice

Ce soir, à la sortie de l'école, Alice me fait signe (gesticulations évocatrices d'un esquimau sans moufles basques) qu'elle glisse un petit paquet dans le coffre de ma McLaren. Je la remercie d'un signe de la main. L'essentiel de la garde robe de Bambin est arrivée par ce chemin...
Une fois à la maison, je déballe le mystérieux sachet...et voilà ce que j'y trouve. Là, sur l'image!
Elle est sympa, Alice, elle aurait pu hurler à travers le couloir "tiens, Arlette, je te rends le bouquin(de philo) que tu as oublié au resto". On m'a déjà fait le coup avec un "Gala".
Ceci dit, je m'inquiète: où a-t-elle trouvé cette merveille?
Et si elle croit que je vais me dégonfler, elle se fait des illusions! Je vais le LIRE. Ou je ne m'appelle plus Arlette.
Mes petits tests comparatifs

Si vous êtes comme moi, et que vous avez du mal à choisir, voici un petit guide du mangeur de Caramels qui pourra vous éviter des hésitations.
Dans la catégorie "durs", les Werthers Original en tube devancent de peu les "durs" de Champion. Aussi du point de vue du prix. Mais le Champion fond plus vite, faites vos calculs.
Chez les mous, le Werthers Original est nettement moins colleauxdents que le classique Lutti, voire le Michoko. interdit en cas d'appareil dentaire, ou de dentier précoce.
Dans la catégorie intermédiaire, y'a bien le magnificat. Dur à l'extérieur, (au début), puis mou ensuite. Un moyen de conjuguer toutes les sensations. Pour les pressés. Ou les indécis.
épisode suivant
Il ôta sa veste, s’assit en desserrant sa cravate, et discrètement retira sa chaussure gauche sous le bureau. Cet accoutrement lui pesait. Il portait son costume de directeur comme un déguisement obligatoire. Lui, son univers, c’était la terre. Se lever tôt, enfiler des bottes, parcourir les champs encore humides de rosée, regarder le soleil se lever au dessus des mas , barboter quelques petits violets dans le champ du voisin, traîner sous le hangar aux machines, respirer avec délectation l’odeur de diesel et de cambouis des tracteurs. En tant que petit dernier, il n’avait pas eu le choix. L’exploitation familiale avait été attribuée à son frère. Lui, il était doué pour jongler avec les équations. Maintenant, il négociait avec les syndicats, les administrations, entouré de juristes, assailli par les journalistes. Il tremblait chaque jour de voir son visage aux actualités. Chaque phrase qu’il prononçait était de toute façon découpée pour lui faire dire le contraire de ce qu’il souhaitait. Il était éreinté. Dans dix ans, ça irait mieux. Dix ans. Pour les enfants. Pour Eléonore. Et puis, parce que c’était comme ça. Il avait pris un chemin. C’était son devoir de le suivre.
Il décrocha son téléphone. « Marie, s’il vous plait, appelez l’agence et réservez un vol pour Paris vers 21h, ainsi qu’une chambre dans un hôtel de l’aéroport et une voiture pour la journée de demain. Au nom de ma femme. Vous faites établir la facture à mon nom. Vous m’appellerez quand le coursier sera là, j’ai mon chéquier ».
Puis il envoya un message à Eléonore. « je t’ai pris un billet pour ce soir –prévois une baby sitter pour demain après l’école ». Il savait que si il l’appelait, elle discuterait, tergiverserait, et ça, il en avait horreur. Il savait aussi qu’il lui rendait service en lui forçant la main. Puis il se plongea enfin dans ses paperasses.
Le suspens est à son comble: tout le monde se demande si Paul a une loveaffair avec sa secrétaire. Evidemment. Ce qui expliquerait l'anéantissement d'Eléonore; Ben, non. Paul, c'est pas son genre. Déjà, sa religion lui interdit (tu ne convoiteras pas...alors, pensez-donc, passer à l'acte!) Et puis surtout, il est dans le secret-défense. Doit donc faire montre d'une moralité à toute épreuve. Or chacun sait que les secrétaires sont bien souvent des taupes des RG. En plus, il la soupçonne d'être syndiquée. Secrètement.
Pensée positive du jour
lundi, février 12, 2007
(H)Arle(quin) soap story.
Alors qu'il terminait ses frites, PPDA annonça dans le poste l'approche de la St Valentin. A l'écoute de cette nouvelle d'importance, Jefferson suspendit son geste, regarda langoureusement Kimberley-Sue, et d'une voix que l'émotion rendait étrangement rauque et virile, voire mystérieuse, il lui dit "tu sais de quoi que je rêve, depuis si longtemps?" "ouiiii?" minauda-t-elle, tortillant une mèche péroxydée savamment échappée d'un échafaudage chignonesque. Il poursuivit baissant d'un ton, ce qui rendit sa voix encore plus affolante " un poste à souder. Un vrai. Avec le casque et tout".
"Mais chéri" questionna Kimberley-Sue frissonnante d'interrogation, masquant magistralement, (gràce à ses dons d'actrice), son ignorance d'un terme d'une telle technicité "mais, chériii! Pour quoi FAIRE?"
Jefferson consentit alors, l'oeil humide, le regard perdu au loin, bien au delà du poste de télévision, à lui avouer: "je l'aurai, c'est tout."
Son regard tomba sur la voiture garée légèrement de travers, et elle plongea la main dans son sac pour chercher ses clés. Du bout des doigts, elle identifiait tout un tas d’objets insolites, playmobils, petites voitures, casquette poisseuse, sans succès. Elle finit par poser son fourre-tout sur la table, et s’assit pour l’explorer à son aise. Lorsque le serveur s’approcha pour prendre la commande, son premier mouvement fut de se lever et de se remettre en route. Mais elle resta assise, et commanda un café. Après tout, elle avait le temps. Rien ne l’obligeait à rentrer tout de suite. Elle avait l’impression qu’il fallait qu’elle prenne sa décision maintenant. Si elle rentrait chez elle, ce serait fichu. Elle se trouverait des prétextes pour ne pas y aller, alors qu’ici, tout semblait possible.
Mais qu'est-ce qu'elle a cette fille, à se prendre la tête pour une histoire de bière? Vous imaginez ce que ça doit être quand elle doit prendre une décision importante et vitale? Par exemple, la couleur de la peinture de son salon? Du veau ou du poulet pour le déjeuner? Du lard ou du cochon???
Pensée positive, encore et toujours.
Astr'arlette
12 Février 2007 Bien, Arlette. Il s'agit maintenant de faire un exercice simple: ne regardez plus en arrière. Ne vous retournez sur rien. Regardez droit devant vous, et même si vous ne voyez rien, avancez. Facile à dire, direz-vous. Moins facile à faire. C'est vrai. Cela n'empêche pas que vous seriez bien inspirée de vous y mettre. Sinon, vous allez être rattrapée par le passé. C'est ce que vous souhaitez ?
Vous ne me croyez pas? allez donc vérifier chez Mme Soleilcegetel...
ça fait froid dans le...dos!
J'avais vaguement prévu de prendre la voiture pour faire quelques courses. Faut-il masquer les rétroviseurs?
dimanche, février 11, 2007
Trafic d 'image

A quoi voit-on que cette image est trafiquée?
L'auteur a rajouté des bouteilles dans les mains des filles sobres.
Comme si il voulait les faire passer pour ce qu'elles ne sont pas.
Mais on voit bien que la photo est truquée.
Vous allez me dire: "ben Arlette, t'es pas déguisée, toi?"
A votre avis, Ste Claire, elle avait des lunettes de Polnareff ou une ceinture de Basque?
L'important dans un costume, c'est de laisser parler sa personnalité profonde. Toc.
Ma bibliothèque de quand j'étais p'tite

Un tour chez papa-maman, ça peut mener à farfouiller dans les chambres qui sont restées (à peu près) intactes...
Alors, on fait sempblant d'aller vérifier que le petit dernier s'est bien endormi, et de fil en aiguille, on soulève un couvercle, on ouvre un placard et on finit par plonger le nez sur les livres bien alignés. Dédaignant la poussière (hop! pilules bleues), on en sort un, puis deux, oh, juste pour voir...et puis, on l'ouvre. C'est vite lu, les trois premières pages. Et puis, on n'a rien de spécial à faire, justement, chez papa-maman. Pas de responsabilités domestiques. Alors, pourquoi pas...
Et on finit le livre en se disant: "mais comment on pouvait trouver ça passionnant, quand on avait 11 ans?"
Hé oui.
Comment.
Onze ans...
Ma p'tite bibliothèque

Quand je l'ai commencé, toute contente, (je me léchais les babines), j'ai eu une déception. Je m'attendais à retrouver mon ami Myron Bolitar et son fidèle blondinet bien élevé riche sûr de lui et qui est le meilleur en tout en plus il arrive à pic juste quand il faut bref le pote dont on rêve tous mais bon c'est juste en rêve parce qu'en vrai hein on sait bien que ça n'a jamais existé ça se saurait, et en fait, non.
Du coup, j'ai eu du mal à démarrer. Il m'a fallu pas moins de 2 salles d'attente différentes pour enfin rentrer dans l'histoire, et là, j'ai haleté jusqu'au bout. Bien ficelé.
Ce qui me plait chez Harlan Coben, c'est que de temps en temps, on tombe sur une réflexion profonde. Je sens que ce gars-là va finir par abandonner le polar pour faire de la nouvelle ou du roman. L'avenir nous le dira. En attendant, cet opus (hé hé, un peu de latin...) m'a fait étrangement penser à Douglas Kennedy dans "une relation dangereuse".
Une prochaine fois, ce serait sympa qu'il nous le fasse moins poor sur le paysage: entre les prénoms (Stacy! on a frisé le Jennifer...), les vieux parents malades dans le petit pavillon de banlieu, et l'engagement dans l'humanitaire...on frise le militantisme. Et ça énerve.
Ils terminèrent leur déjeuner, en bavardant de choses et d’autres. Lui, savourant cette pause inespérée dans une journée qui s’annonçait encore harassante, et elle, suspendue entre deux nuages, se laissant gagner par la torpeur du début d’après-midi.
Un bip du téléphone mit un terme à cette parenthèse. Paul fronça les sourcils, soupira, demanda l’addition. Il s’étira discrètement sur la terrasse en regardant la mer. En attendant Eléonore, il calcula mentalement la force du vent.
« Je retourne à l’usine. J’essaie de rentrer tôt » Elle sourit, incrédule. En l’embrassant, il ajouta « vas-y ».
Petite précision: pour l'instant, Eléonore n'a encore tué personne. Paul n'a pas trafiqué ses comptes pour financer une campagne électorale occultément. Béatrice ne se livrait pas forcément à un trafic d'organes avec l'amérique du sud, mais, mais, le patron du restau avait certainement un casier.
Découverte
Aïe

C'est dimanche. Encore une petite dizaine d'heures...
Une petite penseé positive, pour patienter jusqu'à ce soir?
Cette fois, même si il y a petite dans le texte, je ne me sens pas du tout, mais alors pas du tout concernée. Allez savoir pourquoi...
Qu'est ce qu'on peut fêter aujourd'hui? Avec les fonds de bouteille de BQMV...par exemple: grace au bal du corsaire, la partie de champion habituellement programmée à 8h a été décalée: donc, j'ai pu rester au lit plus longtemps. J'ai pas dit dormir, ce serait impensable vu le bruit d'une maisonnée de garçons. Hop! un petit verre pour fêter ça. Moussaillon est parti pour la journée naviguer en Belgique, un de moins à table ce midi. Hop! Un petit verre pour fêter ça. Le soleil brille. Hop! La chaudière n'est pas en panne. hop! ...
A ce compte là, oui, le dimanche devient supportable.
samedi, février 10, 2007
Le coffre est vidé...
Essai non convaincant
Bien entendu, elle n’avait jamais rencontré l’oncle LM. Elle ne connaissait de lui que ses enregistrements, quelques photos de jeunesse dans l’album de famille, et les histoires et anecdotes que sa mère, sa tante et sa grand-mère lui avaient contées. Mais de tous ces parents dont les histoires avaient peuplé son enfance, c’était son préféré. L’annonce de son décès l’attristait. Son premier mouvement fut de vérifier mentalement son agenda du lendemain, et puis, elle chassa cette idée et se concentra sur son créneau. Ne pas érafler le palmier. Paul me regarde.
vendredi, février 09, 2007
Pensée positive

Une petite pensée positive, à la veille du week-end, ça ne peut pas faire de mal...même si ça ne fait pas de bien.
Vous vous dites depuis longtemps, "si seulement j'avais une idée, je monterais ma boîte". Eh ben, la vla, l'idée: un album pour ranger sa collecton de petits bonheurs. Rien qu'avec le fichier des clients de Monops (plus de 250 magasins en France), ça fait une chouette base de données pour démarrer sa prospection!
Je vous propose en plus, un premier petit bonheur. Bon, OK, difficile à faire rentrer dans un album. Quoi? Vous ne voyez pas? C'est petit,(enfin, faut pas exagérer tout de même), ça porte des chaussettes en toute occasion, son simple contact vous transforme, et surtout, c'est unique. Pas négliger, le caractère unique...
suite de la suite
Hier. Moins de 24 heures plus tôt. Paul l’avait appelée. Il sortait plus tôt que prévu du tribunal, déposait les parisiens à l’aéroport, et lui proposait de le retrouver sur le port pour déjeuner. En 5 ans, c’était la deuxième fois que pareille aubaine se présentait.
Elle avait aussitôt annulé son tennis et oublié le rangement de la maison. En descendant le chemin, elle avait croisé le facteur, et pris le courrier qu’il lui tendait. Il n’aurait pas à remonter la côte sous le cagnard.
Dans les embouteillages de midi, elle avait distraitement feuilleté la liasse d’enveloppes, lu une carte postale et décacheté le pli réexpédié par la maison de soins de sa maman. Eléonore s’occupait depuis longtemps de toute la paperasserie de Béatrice. Mais depuis un an maintenant, elle gérait aussi son courrier privé, prenant soin de répondre en son nom aux faire parts. Elle les lui transmettait ensuite, car, dans ses moments de lucidité comme dans son monde imaginaire, Béatrice adorait la correspondance.
jeudi, février 08, 2007
Maryvonne

Elle s’était renseignée sur les habitudes dudit Roland. Quels étaient ses hobbies, ce qu’il aimait faire en dehors de la récolte de dividendes, où il aimait retrouver ses amis… Elle avait ensuite suscité l’heureux hasard de leur rencontre au club de golf de Roland de Cassagne. Ce fut le moment préféré de Maryvonne. Ce monsieur d’habitude tellement conquérant et définitif s’était trouvé manifestement embarrassé par la présence de la petite dame dont il avait tout de même réglé le sort professionnel quelques mois auparavant. Passé ce moment de trouble naturel, il s’était montré distant, voire méfiant. Les jeux de hasard ne faisaient pas partie de ses passe-temps favoris et il se méfiait des rencontres fortuites. Mais Maryvonne avait su utiliser toutes les ficelles de son art pour mettre cet homme en confiance.
« Je vous sens tendu cher Roland, vous n’allez tout de même pas laisser gâter le bonheur simple d’un parcours de golf pour une vieille histoire», « Enfin, laissez vous aller, comment voulez-vous qu’une petite vieille comme moi puisse menacer un empire comme le vôtre » ou encore « c’est amusant comme les grands fauves ont parfois la curieuse faiblesse de se laisser effrayer par une crevette toute ridée »
Elle sut le manœuvrer et l’amener peu à peu à une sorte de connivence. Doucement, elle l’avait attiré, lui laissant parfois prendre de la distance pour le ramener encore plus près de son filet, le gardant toujours en position haute afin qu’il ne perde rien de sa puissance à ses yeux, suggérant mais n’imposant rien.
Maryvonne se faisait violence, la patience n’étant habituellement pas son atout principal, mais au bout de quelques semaines, ils faisaient déjà chaque vendredi un parcours de golf de concert.
De fil en aiguille de rendez-vous en dîners, de fous rires en confession, leur relation évoluait de la franche camaraderie à la réelle complicité. Maryvonne maîtrisait parfaitement le timing. Jamais elle n’évoquait FTE. Jamais elle ne s’égarait dans les zones interdites de l’univers professionnel. C’était à lui d’y venir. A lui seul. Lorsqu’il serait mûr. Lorsqu’il ne supporterait plus ce non dit dans leur relation complice et qu’il voudrait apurer le passé afin de faire glisser la complicité vers l’amitié.
avec l'aimable autorisation de quivous savez
suite
Elle, elle s’était esquivée à pas mesurés, maîtresse d’elle-même et digne, un sourire de convenance à peine dessiné sur ses lèvres. Traverser la rue, longer le jardin, tenir. Tenir jusqu’à la voiture. Ne pas flancher. Trouver la clé au fond du sac. Déverrouiller.
On a marché sur la...
la preuve
mercredi, février 07, 2007
Affaire à suivre
Anéantie.
Elle était anéantie.
Le bar de l'univers: extrait

Elle arriverait en retard, sans aucun doute, comme elle était arrivée en retard dans la vie de Thomas. Trop tard peut-être. Tout était déjà scellé. Femme, mariage, enfants, situation professionnelle. Il avait passé les dix premières années de sa vie à construire les bases de son édifice. Des bases saines, solides, du moins le pensait-il. Il ne s’était pas précipité comme tant d’autres. Il n’avait pas brûlé les étapes. Il avait vécu, comme on dit, avant de choisir sa femme ou de se laisser choisir. Ils avaient pris du temps, avant d’envisager la simple évocation du mariage. Ils avaient encore attendu, avant de vouloir un enfant. Ils creusaient leur sillon patiemment, ensemble, avec amour. Ils avançaient à leur rythme et l’édifice prenait forme.Thomas avait procédé de la même manière pour sa carrière. Pas de poste mirobolant malgré un diplôme de belle facture. Pas de changements fréquents d ‘entreprise pour faire la culbute salariale. Cela faisait maintenant quinze ans qu’il progressait dans la même structure. Quinze ans. D’abord le statut « jeune cadre », puis cadre. Puis cadre supérieur. Il grimpait les échelons progressivement sans faire de bruit, sans même faire trop de jaloux ni s’attirer trop d’inimitiés. Il songeait bien à changer de boite de temps à autre. Mais pourquoi ? Pourquoi se mettre en danger ? Avec, comme on dit, l'aimable autorisation de l'auteur...
mardi, février 06, 2007
Mon petit guide de la pensée positive
Brunette: J moins 4
Voilà. J moins 4.
On se rassure en se disant "j'irai te voir à Paris" "tu viendras passer des week ends à Malo"...
Mais, c'est juste pour se rassurer. On sait bien que ce sera plus pareil.
Et on se dit "si j'avais su..."